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On l’oublie trop souvent, les entreprises artisanales sont les premières pourvoyeuses d’emplois. Chaque petit artisan, chaque petit commerce fait battre la vie dans les centres-villes.

L’artisanat est indispensable à l’économie locale, à sa pérennité, à sa diversité, à sa qualité. Il crée une énergie, un va-et-vient dynamique, des sons, des odeurs qui attirent et attisent.

Peut-être hésite-t-on à rentrer chez le petit artisan du coin… Nous supposons parfois à tort, que les prix y seront plus élevés que dans le magasin franchisé ou la grande marque industrielle qui affiche des tarifs soi-disants imbattables.

Est-ce vraiment plus cher chez un artisan ?

Si on prend le prix au kilo, globalement on se retrouve avec des prix plus bas dans les magasins de marque nationale. C’est logique puisque ces industriels commandent des quantités importantes de matières premières. Ils peuvent donc prétendre à des tarifs défiant toute concurrence.

Mais…car il y a un mais…

Il faut comparer ce qui est comparable.

Prenons l’exemple des biscuits bretons chers à nos traditions, riches en bon beurre, en théorie…

Dans les productions industrielles on ne retrouve pas le beurre frais incorporé dans les biscuits artisanaux, mais un beurre concentré beaucoup moins cher (voire de l’huile végétale !). On y trouve également des colorants et des arômes qui permettent de diminuer la quantité de beurre tout en donnant un goût qui se veut authentique.

Finalement, qualitativement les prix y sont peut-être plus élevés que chez l’artisan.

De plus il faut prendre en compte le coût du temps passé par le pâtissier à sabler sa pâte à biscuits à la main. A contrario les industriels ont un investissement important au départ avec l’achat de machines mais vite rentabilisé par leur capacité à travailler non-stop et l’économie ainsi faite sur les salaires.

On en revient donc à la notion du début : l’artisanat crée de l’emploi.

 

Et puis quoi de plus attractif que de pénétrer dans une boutique qui fleure bon le beurre des gâteaux en train de cuire ou l’enivrante odeur des chocolats en cours de préparation ?

Suivez votre nez…

 

La différence est notre richesse.

Nous refusons l’uniformisation des saveurs imposée par des industriels à qui profite cette standardisation.

 

Nous prônons le fait maison, parfois visuellement imparfait car dépendant de la main humaine, mais au goût unique, avec de bons ingrédients simples et de qualité, du beurre de chez Bordier, une pointe de sel oui mais de Guérande, des oeufs frais, de la farine semi-complète.

 

C’est grâce au choix de ses matières premières et de ses méthodes de travail que l’artisanat peut résister face à l’envahissement industriel et l’uniformisation de ses productions.

Pétrir la pâte à biscuits demande un savoir-faire que les machines ne peuvent qu’imparfaitement reproduire. La texture vit et vibre sous la main de l’homme. L’alchimie des ingrédients se fait par sablage, les particules de beurre sont affinées et enrobées de farine.

 

C’est toute la richesse d’un patrimoine culinaire ancestral restitué jour après jour pour vous offrir un plaisir gustatif authentique.

Du choix et de la matière.

Des palets sablés au « far breton« , nous vous proposons toute une palette de saveurs et de textures.

 

De la plus croquante avec les galettes fines traditionnelles, à la plus généreuse avec les palets épais et les gâteaux bretons, en passant par la finesse fondante des lichous, chaque biscuit est pétri et détaillé par le chef pâtissier.

Aucune mécanisation n’intervient dans le processus (hormis la cuisson). Le respect des recettes et d’un ingrédient noble tel que le beurre Bordier en passe par cette mise en œuvre humaine.

Pour accompagner un café ou un thé, pour compléter un dessert glacé ou une délicieuse crème, pour le goûter, le petit-déjeuner, la pause gourmande de onze heures ou la coupe de champagne festive, nous avons le biscuit qu’il vous faut.

 

Et comme nous sommes soucieux de respecter les allergies au gluten de plus en plus fréquentes, nous fabriquons des palets et des gâteaux bretons sans farine de froment et la remplaçons par de la farine de sarrasin, garantie sans gluten.

 

 

 

Assumons nos différences en promouvant l’artisanat.

 

 

* Crédit photos Yann Langevin